Le business de coach n’est généralement pas suffisant pour qu’on puisse ne vivre que de cela.

Les coachs indépendants ne font donc généralement pas que du coaching : ils donnent des cours, ils font des formations, ou des assesment ou des recrutements…  ou encore, ils exercent des fonctions de conseil à temps partiel (en marketing, en communication, en RH, en organisation, en stratégie, en informatique, etc…).

Dans un sens, c’est très bien, tant que cela ne crée pas de confusions dans la posture (notamment ente l’écoute d’expert-conseil et l’écoute ouverte et sans intention du coach), cela enrichit le cadre de référence du coach, cela contribue à son ouverture et à sa prise de recul.

Quoi qu’il en soit, tous ont généralement envie que leur business de coach se développe et la plupart seraient bien contents de ne plus faire que du coaching si seulement ils avaient suffisamment de commandes.

Je connais un bon moyen de développer son business de coach… (Voir l’article : “Vivre du coaching“)

Si vous êtes déjà coach, voici une petite clé de réussite, un truc pour vous ouvrir au flux d’opportunités qui vous entoure. en pratiquant ce que je vais vous proposer, vous serez naturellement disposés à les saisir. D’ailleurs, étonnamment on viendra vous chercher pour vous demander du coaching !

Visualisez son business de coach en train de se développer

Notez sur une feuille excell, toutes les opportunités qui se présentent à vous de faire du coaching. Notez-y vous missions, facturées ou non, comptabilisez votre nombre d’heures de coaching, et votre nombre de clients. Répertoriez les thèmes que vous avez travaillés, listez les objectifs des clients que vous avez accompagnés. Quand vous placerez votre attention sur le coaching, quand vous lirez sur le coaching, quand vous pratiquerez le coaching, vous baignerez dans une ambiance coaching qui attirera toujours plus de coaching dans votre vie !

Mieux que de vous fixer des objectifs, qui vous mettront une pression et ne vous seront d’aucune utilité, visualisez-vous plutôt en train de coacher et de vivre de votre passion. Voyez-vous en train d’avoir plaisir à écouter et encourager des personnes méritantes. Soyez dans cet état de rayonnement positif, maintenant. Distribuez votre confiance à pleine brassées, et accordez aux autres vos plus chaleureux sourires.

Ressentez le courant d’amitié qui est sous-jacent à toutes les expériences, à toutes les situations, dans toutes les rencontres.  Bien que vos clients ne soient pas forcément des amis, voyez-les pourtant comme tels, ressentez une franche camaraderie pour toutes ces personnes qui veulent tout simplement réussir (voir à ce sujet :” l’importance du cadre en coaching“). Comprenez qu’ils sont comme vous, ce sont de bonnes personnes qui cherchent fondamentalement à être heureuses. Ressentez un courant d’amitié envers elles. Imaginez les, ces clients, contents et regonflés, en train de quitter la séance avec la pêche et un bon moral, les idées claires, franchement motivées !

Voyez votre tableau de chiffre d’affaires rempli de missions de coaching, et les chiffres s’ajouter les uns aux autres pour construire un beau résultat. Visualisez les noms des clients prestigieux qui vous feront bientôt confiance. Soyez-en contents comme si vous y étiez déjà. Remerciez pour cette chance que vous avez déjà (en potentiel) de vivre de vos talents. Imaginez-vous en train de distribuer votre livre, d’écrire vos articles, de recevoir des appels, et même obligé de passer des missions à vos collègues parce que vous en avez déjà trop… (lâcher prise sur le résultat !)

En ce moment, vous avez un certain niveau d’activité, c’est très bien. Demain c’en sera un autre, et ce sera très bien aussi.

Quand ce niveau baisse, cela vous permet de souffler. Quand il monte, vous acquerrez plus d’expérience, vous développez davantage vos compétences.

En attendant, vous vous donnez au travail pour réussir chaque séquence de chaque séance, bien concentré à chaque instant… et détendu tout à la fois…

Comment développer son business de coach ?

D’abord : cesser de vouloir “faire du coaching” : Ne faîtes pas le coach, soyez coach ! (voir cet article : être coach ou faire du coaching ?)

Pour autant il ne s’agit pas de faire du coaching sauvage, de coacher vos proches sans qu’ils ne vous le demandent. Le coaching est un état d’esprit naturel, mais une pratique parfaitement artificielle. Je m’explique :

  • être tourné vers les solutions, écouter les processus en même temps que les contenus, voir des liens entre des formes, sentir les dynamiques, considérer le bon côté des situations, pressentir le potentiel des autres et repérer leurs points forts sont des qualités d’être d’un coach, qui se rôdent en pratiquant, mais qui sont déjà naturellement développées chez les coachs en herbe
  • adopter une position basse pour offrir à l’autre du miroir, poser des questions impertinentes, confronter, recourir à des métaphores pour orienter sans induire, sont autant d’exemples de comportements ou de techniques tout-à-fait professionnelles (donc pas tellement spontanées), qui seraient insupportables dans des relations ordinaires en dehors du cadre du coaching. Imaginez que votre boulangère se plaigne du mauvais temps et que vous restiez en silence avant de lui proposer une reformulation synthèse assortie d’une question puissante et de votre sourire N°4… On vous trouverait bien étrange, non ? Donc de grâce, pas de coaching sauvage, pas de coaching hors piste, comme ça vite fait, à la hussarde : Pas de demande = pas de coaching !

PAUL DEVAUX : 06.10.56.14.96

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