Dans la plupart de nos outils concernant la dynamique d’équipe, nous suggérons de lancer les phases de partage de représentation par une séquence extrêmement simple, mais qui fait absolument la différence : La réflexion individuelle écrite

Avant de démarrer, vous écrirez (ou projetterez) de façon claire et intelligible la question que vous proposez de débattre en groupe. Puis vous proposerez à chacun de prendre un temps de réflexion individuel, en silence, et de mettre par écrit les réponses qu’ils apportent à cette question et qu’ils aimeraient partager avec le reste de l’équipe.

Ce temps pour la réflexion individuelle écrite variera en fonction du temps dont vous disposez pour débattre et surtout de l’étendue de la question posée : de quelques minutes (dans la majorité des cas) à une demi-heure ou plus, s’il s’agit de faire le point sur la stratégie de l’entreprise, son positionnement, ses projets, ou le fonctionnement d’un Comité de Direction. Vous pouvez d’ailleurs proposer dans ce cas, à ceux qui le veulent, de s’isoler ou d’aller marcher un peu pour mieux réfléchir.

C’est tout ?
Et oui, c’est tout !

Difficile d’imaginer plus simple en effet. Et pourtant, vous le constaterez, vos débats ne seront plus les mêmes si vous les précédez d’une réflexion individuelle écrite. Les tours de table seront plus riches, plus constructifs et tout le monde exprimera ce qu’il pense.

A condition de bien respecter ce que chaque lettre apporte à cet acronyme:

Réflexion (silencieuse), car elle permet :

  • aux Extravertis de structurer et d’ordonner leur pensée avant de se lancer dans le débat
  • aux Intravertis de prendre le recul et de trouver le calme dont ils ont besoin pour se préparer à intervenir
  • à tous de prendre du recul par rapport aux évènements récents et d’éviter ainsi la “pollution” (positive ou négative) du débat par le très court terme

Individuelle, car la parole de chacun vaut autant que celle de tous …
On évite ainsi les risques classiques de tout débat en groupe :

  • pression de conformité (tous comme le premier qui a parlé, par exemple)
  • contamination du discours par le statut de certaines personnes de l’équipe (ancienneté, expertise, hiérarchie …)
  • monopolisation de la parole par les fortes personnalités
  • expression désordonnée d’une émotion très forte

Ecrite car on dit (et ose dire) plus sûrement ce que l’on a écrit que ce que l’on a mis dans un coin de sa tête …
L’écrit permet d’être plus synthétique et facilite ainsi une prise de parole courte et précise

Quant à nous, nous ne démarrons plus jamais une réflexion de groupe (entre coachs du réseau), sans passer par cette étape de réflexion individuelle écrite, qui nous est devenue indispensable

Essayez, vous verrez et nous en direz des nouvelles 🙂

Frank Salles
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