Je vous invite à réfléchir à la signification le mot « coaché » et à son impact sur la relation de coaching…

C’est très important de bien comprendre cela et d’être précis dans le choix des mots.

C’est un apport original d’Alain Cardon que j’ai trouvé très pertinent.

Coaché est un vilain mot

“Coaché” est un vilain mot, qui n’a pas sa place dans le coaching, qui incarne vraiment l’essence du coaching, jusque dans son vocabulaire professionnel.

Le mot « Coaché », définit le sujet du coaching :

  • 1/ de façon passive, comme s’il était un objet et pas un acteur ou l’auteur de son coaching .
    • Au sens propre « on ne se fait pas coacher », comme on se ferait “psychanalyser”, mais on se coache plutôt soi-même. Certes, avec l’accompagnement d’un coach. Mais le coach ne nous fait rien du tout, à part tenir compagnie à son client en inclinant le miroir.
    • Si on disait qu’on se fait coacher, cela ressemblerait à la situation quand on amène son animal (passif) chez le véto pour le faire soigner. Le bénéficiaire du coaching n’est pas non plus un patient, comme le malade chez le médecin (appelé ainsi non pas parce qu’il patiente dans la salle d’attente. Le mot patient est dérivé du mot latin patiens, participe présent du verbe déponent pati, signifiant « celui qui endure » ou « celui qui souffre ». Wiki

coaché : pauvre animal passif

  • 2/ Seulement par sa relation au coach (qui du coup prend une place centrale qui n’est pas la sienne).
    • Du coup, on perd la notion de parité entre deux sujets, autonomes et acteurs de leur vie. Rappelons que la position de coach est plutôt une position méta et une position basse.

Contraire à l’essence même du coaching

Vous voyez : C’est contraire à l’esprit du coaching par deux aspects : c’est beaucoup pour un seul mot, alors que nous sommes sensés être des experts du langage et de la sémantique ?

Certes dans le mot client, il y a le côté mercantile, mais cela ne nous gêne pas, puisque c’est la réalité : le client paye !

Peut-être que les coachs n’aimeraient pas tant que ça  qu’on les appelle des « clientés »… passifs et inféodés à leur relation au client !