Avez-vous vu : “Les Héritiers”, un film inspirant de Marie-Castille Mention-Schaar ?
Une prof d’histoire enseigne dans une classe très difficile de seconde, au cœur d’une banlieue parisienne. Ayant elle-même besoin de redonner du sens à son métier, elle propose à sa classe de s’inscrire au concours national de la résistance et de la déportation. Vous trouverez plein d’articles sur le net vous décrivant cette histoire à la fois drôle, touchante et juste.
S’il vous manquait une raison d’aller voir ce beau film inspirant, la voici : Il est en effet une vraie illustration de ce que la pédagogie positive peut produire de magique. Vous y verrez comment une prof d’histoire transforme la trajectoire d’un groupe de gamins dont tous les autres ont déjà scellé le sort, en jouant sur quelques recettes désormais bien connues de nos lecteurs…
Stratégie gagnante
Saviez-vous qu’il est plus efficace de développer les gens sur leurs points forts que de les faire travailler sur leurs points faibles ?
Leurs points forts, ils ont un élan naturel et ils réussissent déjà. C’est leur “chakra”, c’est par là qu’ils devront passer pour réussir. Si vous les faîtes se développer encore sur ce point, ils y prendront plaisir, ils auront à coeur de progresser et seront stimulés par des résultats qui viendront facilement.
Inversement, si vous les faîtes travailler sur leurs points faibles, ils seront peu motivés, ce sera difficile et les résultats seront décevants !
Pourquoi un acharnement thérapeutique sur les faiblesses et les difficultés alors que c’est “tapis rouge” sur les points forts ?
Effet pygmalion
L’effet pygmalion est bien connu, démontré par de nombreuses expériences, qui montre que le regard positif porté sur l’élève par le bon pédagogue induit les progrès de l’élève. Inversement, quand on regarde les défauts d’un joueur, il se met généralement à régresser, et plus on focalise sur ses défauts, plus il s’y enlise… Il y a deux stratégies en pédagogie :
- soit on considère les points forts et on les encourage (et on valorise les plus petits progrès)
- soit on considère les points faibles et on s’efforce de les réduire
La première est significativement plus efficace et infiniment plus gratifiante pour le relation. Par ailleurs, pendant que le pédagogue focalise sur les défauts, il régresse lui-même, alors que lorsqu’il porte son attention sur les qualités et les progrès, ils est contaminé positivement et progresse lui-même, dans tous les domaines de sa vie.
Cultiver délibérément un regard positif sur la vie et sur les autres est le fondement même du métier de coach : ça ne vous tente pas ?