Comment booster son business de coach ? De plus en plus de coachs en développement s’adressant aux coachs pour leur proposer des principes de marketing ou de vente pour faire décoller leur business.
En effet, il y a un besoin. Mais ces “business angels” ont-ils une expérience réelle du business du coaching ? Sont-ils coachs eux-mêmes ? Sont-ils réellement capables de conseiller des coachs sur la manière de vendre plus et plus cher ?
Peut-être… En tous cas, ils semblent nombreux à avoir repéré le filon et à proposer leurs services en ce sens.
Booster son business de coach est nécessaire
On ne peut pas continuer à végéter dans le coaching, en se contentant d’un chiffre d’affaires pitoyable, année après année. Savez-vous que très peu de coachs parviennent à vivre de leur passion du coaching ?
C’est normal. Les coachs sont rarement des vendeurs. Rarement des entrepreneurs. Pas toujours non plus d’excellents marketeurs.
Les erreurs les plus classiques en vente
Parfois, au lieu de parler au client de ses besoins, les coachs leur parlent d’eux-mêmes. Sans doute parce qu’ils croient qu’ils ont besoin de justifier de leur parcours.
Souvent, au lieu de faire une démonstration de coaching pendant l’entretien de vente, il parlent du coaching. Ce qui les place en position haute de sachant, l’inverse d’une position de coach !
Au lieu de proposer leurs services dans leur réseau direct de contacts, les coachs préfèrent s’adresser à des inconnus. Ou bien, ils draguent sur les réseaux sociaux, sans savoir s’y prendre.
Les clubs réseaux, comme le BNI, sont très chronophages. Les membres sont tous là pour se vendre et non pour acheter du coaching, évidemment.
Le Pitch de vente n’est pas assez percutant, ni différenciant. Il ne retient pas l’attention. Il n’incite pas à en savoir davantage. Il n’est pas réellement porteur d’émotions.
Le discours de vente peut aussi n’être pas assez structuré, ça part dans tous les sens, on ne sait pas où ça va, il n’y a pas de début, de milieu et de fin. Du coup, on n’en retient pas grand chose d’important qui déclenche l’envie d’acheter. !
Les erreurs de positionnement
A lieu de se spécialiser dans un domaine où ils accumulent de l’expertise et de la crédibilité, les coachs se cantonnent dans une posture de généraliste. Ils prétendent ainsi accompagner n’importe qui sur n’importe quelle problématique. C’est peut-être cohérent du point de vue de l’esprit du coaching. Mais ce n’est pas crédible aux yeux du client, qui a besoin de sentir qu’on comprend très bien sa problématique parce qu’on l’a déjà traitée souvent.
Au lieu de se concentrer sur le coaching, ils proposent des formations, qui les éloignent de leur vocation première, les dispersent et brouillent leur image. Ils exercent une autre activité en parallèle, à titre bénévole par exemple, ou dans le cadre de leur expertise précédente, qui ne correspond plus à leur vocation, mais qu’ils ne peuvent se permettre de lâcher, parce qu’il faut bien payer son loyer.
L’offre ne répond pas clairement et spécifiquement à un vrai problème. Et elle n’est tout simplement pas assez “irrésistible”. La communication ne fournit pas les preuves des avantages et bénéfices avancés. Le coach n’est lui-même pas forcément convaincu de la qualité de son offre, parce qu’il ne l’a pas réellement testée et éprouvée auprès de suffisamment de clients.
L’offre manque d’ambition, de mystère, de suspense… Elle ne déclenche pas la curiosité et une envie forte.
Les erreurs de développement
Au lieu de commencer à coacher, les coachs écrivent des articles, et vont à des réunions de coachs.
Au lieu de s’engager dans une supervision sérieuse et professionnelle : les coachs débutants attendent d’avoir des clients récurrents. En attendant, ils pratiquent l’inter coaching avec leurs camarades de promos. C’est pas mal, mais ça manque un peu de recul et d’expérience parfois. Et puis, c’est envoyer un signe à l’univers qu’on ne croit pas vraiment au coaching, puisqu’on ne se décide pas à s’en offrir un pour soi-même (une supervision, c’est un coaching de coach en quelque sorte).
Certains coachs restent seuls, au lieu de se rapprocher de collègues pour échanger et aller prospecter ensemble. Au lieu de partager leurs opportunités, augmenter leur vitrine et leur image. Il faut dire que relationner professionnellement avec des coachs n’est pas si facile, paradoxalement… (voir notre club de coachs NRGy)
Au lieu de faire confiance à leur formation, beaucoup de coachs s’inscrivent sans cesse à de nouvelles formations. Passion d’apprendre, boulimie ou manque de confiance en soi ? Un peu de tout ça…
Le manque d’alignement
Vous aimeriez contribuer à la réussite et au bonheur de vos clients, en les aidant à surmonter leurs limitations. C’est bien. Sachez que votre coaching tiendra moins dans ce que vous direz, que dans ce que vous montrerez. Votre meilleur outil est vous même, en étant vous même l’exemple d’une personne qui s’est autorisée à être pleinement elle-même, à vivre cette liberté, cette abondance et cette prospérité recherchée par vos clients.
En tant que coach, vous êtes à la fois le produit et l’outil du coaching. Ceux qui vont vous choisir comme coach sont ceux qui voient en vous le modèle de ce à quoi ils aspirent.
Questions à se poser avant de booster son business de coach
- Quel genre de vie voulez-vous mener ?… et d’autres questions sur l’Essentiel, qui déterminent votre attitude, notamment envers l’argent et ce qu’on appelle : la réussite.
- Quel Chiffre d’affaires aimeriez-vous réaliser dans trois ans ?
- Quelle offre premium phare ultra ciblée, pourriez-vous packages ? Avec un message polarisé qui ne touchera que les clients que vous visez ? Vos services ne sont pas pour tout le monde. Plaire à tout le monde c’est ne plaire à personne !
- Sélectionnez et choisissez vos clients. En quoi pourriez-vous être ultra spécifique ?
- Quelle valeur souhaitez-vous créer avec vos coachings :
- Auprès de quel genre de personne ?
- De quoi souffrent-ils ? (Soyez très précis sur ce point. Listez quelques cibles qui vous touchent, et intéressez-vous précisément à ce qu’ils vivent).
- Comment aimeriez-vous qu’ils se sentent après le coaching ?
- Quels sont parmi vos relations directes, ceux que vous devriez commencer par contacter pour les engager dans votre projet de coaching ? Quelle offre de coaching leur proposer à eux, qui les concerne personnellement ?
- Quels tarifs seraient crédibles aux yeux de vos clients potentiels, au regard de la souffrance que vous allez les aider à résoudre ?
Supervision commerciale
Il y en a d’autres des questions à vous poser pour développer votre business et réussir à vivre du coaching. La supervision commerciale peut vous aider à gagner du temps précieux. Vous ne pouvez peut-être pas continuer à attendre que les affaires viennent à vous d’elles-mêmes ? Si elles ne viennent pas, c’est probablement que quelque chose les en empêche. Vous devez aussi créer les passerelles qui amènent l’énergie jusqu’à vous…
Vendre le coaching
- Pour bien vivre du coaching d’équipe, il faut en vendre suffisamment.
- Or, pour bien vendre, il faut savoir enclencher la relation de coaching dès l’entretien de vente
- Et pour enclencher tout de suite une relation de coaching avec une personne qu’on ne connaît pas (et qui n’a encore rien demandé), il faut une écoute ciblée, et aller à l’essentiel. Il faut aussi une grande capacité de synthèse permettant de reformuler au client un diagnostic simple et juste sur sa problématique, tout en lui donnant confiance que des solutions sont accessibles.
La démarche du coaching est par nature assez antinomique d’une démarche commerciale. Il est donc particulièrement délicat de vendre le coaching, parce que plus vous le vendez, moins vous en faites la démonstration pendant l’entretien de vente…
Nous avons conçu une formation qui vous aide à vendre du coaching proprement et efficacement. Renseignez-vous ici.
Le problème avec le marché du coaching
- Plus de 90 % des coach ne dépassent jamais un chiffre d’affaire de 40 000 € par an ! (à peine de quoi se payer un smic…). Mais, en contre partie, ils travaillent très peu. Cela va bien un temps, mais après, c’est insuffisant, à la fois en termes d’activité et de revenus.
- La plupart des coachs exercent une autre profession en dehors de leurs activités de coaching. ce qui leur permet de continuer… à ne pas développer leur activité de coach.
- Parmi ceux qui réussissent le mieux, beaucoup ont du mal à dépasser les 100 K € de chiffre d’affaires. Au-delà il faut commencer à sous-traiter, et cesser d’être soi-même un sous-traitant pour d’autres. Donc il faut se mettre à vendre soi-même et à vendre plus cher. C’est donc un autre business.
- Au global, seul un très petit nombre de coach professionnels vivent confortablement de leur activité de coaching.
Pour booster son business de coach, il faut sortir du lot !
Trop de coachs ?
Plus il y a de coachs, plus il y a d’intervenants, qui éduquent le marché en parlant du coaching. Et plus le marché s’agrandit et se qualifie !
Plus il y a de demandes de devenir coach, meilleures deviennent les écoles et meilleurs sont les bébés coachs qui en sortent. Donc meilleure sera la réputation du coaching.
Et surtout, s’il y a de plus en plus de coachs, c’est parce que ce métier est vraiment très attractif.
Donc, certes de plus en plus de managers ont envie de devenir coachs, mais également : de plus en plus de managers sont conscients d’avoir besoin de coaching !
Pourquoi j’aime les coachs
- les coachs honorent leur intuition et offrent leur confiance à la vie, en osant une prestation qui une se prépare pas et qui se joue toujours dans le vivant, dans l’émergent
- les coachs ont compris que la qualité de leur accompagnement dépend de la qualité de leur présence, et donc ils travaillent sur eux-mêmes, instant après instant (en stages de formation continue, mais aussi à chaque séance de coaching) pour offrir le meilleur miroir à leurs clients.
- les coachs ont compris qu’il est vain de s’engager dans des actions extérieures pour améliorer le monde, si on ne commence pas par soi-même. Pour cela il faut de la lucidité et du courage, parce que ce n’est pas évident. Et dans des moments de doutes, certains se questionnent sur leur véritable utilité. Mais qu’ils se rassurent, en faisant ainsi, ils contaminent positivement leurs clients et l’environnement de leurs clients, par échos systémiques…
Le grand mérite des coachs
- ils se sont réveillés de l’illusion de la grande secte de l’entreprise, dans laquelle on aurait un emploi stable dans une entreprise maternante et protectrice, qui prendrait soin de ses employés, en leur étant fidèle…
- ils ont osé se mettre en chemin et prendre leur destin en main, en osant franchir le pas de devenir indépendants
- ils osent se poser des questions sur l’entreprise certes, mais aussi sur eux-mêmes, sur la vie en général. Les coachs se remettent en question. Ils se remettent à apprendre ! Pendant leur formation, pendant leurs stages de développement personnel, pendant leur séance de supervision, et aussi à chaque séance de coaching, puisque le vrai miroir fonctionne dans les deux sens…
- ils s’intéressent aux relations, donc ils sont sensibles aux autres, et ils leur veulent du bien. C’est sympa de faire de cette bienveillance de fond un vrai métier. Comme les médecins, les aide-soignants ou les thérapeutes.
- ils aident leurs clients à retrouver du sens, à comprendre la complexité dans laquelle ils évoluent, ils accompagnent des transformations nécessaires (individuelles et collectives) qui se passeraient probablement dans plus de douleur (inconfort, insécurité) sans cela.
C’est pour cela que c’est malheureux de voir des coachs doués et inspirants végéter, au lieu de booster leur business de coachs.
Compétences nécessaires pour booster son business de coach
En plus d’être d’excellents coachs (ce qui malheureusement ne risque pas de se produire de si tôt, sin on n’a que très peu l’occasion de pratiquer !), il faut développer d’autres compétences clés, indispensables pour booster son business de coach :
- Etre un entrepreneur dans l’âme. En plus de son activité de coaching stricto sensu, un coach doit aussi gérer son entreprise, c’est-à-dire faire de la comptabilité, du marketing et de la communication, de la recherche et du développement de nouvelles offres, etc…
- Evidemment être aussi un bon vendeur, on en a déjà parlé. Pour booster son business de coach, il faut savoir s’impliquer dans le réseautage, prospecter, négocier, vendre, conclure. Il faut avoir une vision, des objectifs, une stratégie. Etre déterminé, organisé, discipliné. Avoir confiance en soi ainsi qu’une grande résistance au stress.
- Être capable de travailler seul et de supporter la solitude. La plupart du temps, un coach est un travailleur indépendant. Généralement, bien qu’il aime la relation et donc le travail en équipe, il ne dispose pas de collègues. Donc les feed-back lui font défaut, ainsi que les stimulations de la co-création.
- Il faut aussi être capable de supporter des rentrées d’argent irrégulières, et ne pas avoir un problème avec l’argent. Ce dernier point peut paraître surprenant (pas pour des coachs en tous cas) mais il est très réel et très prégnant. Il faut se libérer de l’emprise de croyances limitantes, par rapport à notre mérite notamment.