Quelques bons “conseils” du jury pour réussir votre certification coaching. Soyez précis dans le choix des mots et centré dans vos réponses.
Le processus NRGy de certification coaching
Dans notre processus de certification coaching, vous le savez, nous évaluons 3 choses :
- L’acquisition de savoir. Certes, ce n’est pas le plus important. Mais comme dans tout métier, il y a quand même un minimum de choses à savoir
- La maîtrise de savoir faire. Là, on rentre dans le vif du sujet. Puisque le coaching est une affaire de pratique. Du moins dans notre cadre de référence. Et ce n’est pas au prétexte que l’effet coaching se produirait de lui-même, au sein du vient de la relation (dans l’émergent comme on dit dans le jargon du métier), qu’il n’y aurait d nombreuses techniques à maîtriser. Les connaître, et les bricoler comme on peut, ne suffit pas. Il faut s’y être beaucoup exercé, jusqu’à les avoir intégrées. Quant à l’excellence, elle vient d’elle-même avec l’expérience. Ne vous en souciez pas, ce n’est pas votre affaire. Vous, ce qui vous concerne, c’est d’être le plus juste, instant après instant. Là, vous serez dans un processus d’excellence. Un continuum de concentration détendue et fluide, dont la préoccupation mentale des résultats est exclue. En effet, il n’y a pas de place pour des pensées dans votre pratique du coaching, si elle est sincère et concentrée.
- Pour cela, il faut que votre pratique soit soutenue, naturellement, par un savoir être, comme on dit. Votre “faire” n’étant que la manifestation dans le coaching, de votre “être coach”.
Des questions de savoir dans la certification coaching
Si par exemple, dans la certification coaching, on vous demande de nous parler de la place de l’insight en coaching, qu’allez-vous répondre en quelques mots, bien sentis, bien choisis, pour mettre chacun d’entre eux en plein coeur de la cible. qu’allez-vous répondre ?
On entend parfois des laïus improbables, forcément improvisés, puisqu’on ne vous demande pas de lire un texte mais d’élaborer une réponse. PAs une réflexion, mais une réponse. Vous devez nous dire ce que vous “savez déjà”, ce que vous avez compris, suite à votre formation et vos révisions. Certes, on vous demande de vous être approprié le concept, pour pouvoir le retraduire avec vos mots, mais pas de le réinventer. Donc il faut vous préparer.
Evitez de tourner autour du pot
Evitez un propos juste mais compliqué comme celui-ci que je “bricole” ici pour vous, en mode “impro”, pour la circonstance et vous montrer la différence entre deux versions.
” L’insight est un processus qui survient parfois dans le coaching qui permet au client de basculer d’un état dans un autre, qui ouvre la réflexion sur de nouvelles perspectives. Il peut y avoir des séances de coaching sans insight puissant. Un piège possible, pour un coach, serait de rechercher l’insight à tous prix, et de se retrouver en tension à cause de cela. Donc il serait moins disponible et risquerait à cause de cela de manquer d’inspiration pour provoquer l’insight chez son client. D’ailleurs, on ne provoque pas réellement l’insight au sens propre du verbe “provoquer” ou “déclencher (pas davantage qu’on ne devrait chercher un orgasme chez l’autre dans un autre contexte). En fait, il serait plus pertinent de parler de “favoriser l’émergence” de l’insight dans la relation. Car, d’un point de vue systémique, l’insight survient de lui-même, et appartient à l’interaction entre le client et le coach…blablabla”
Cette réponse est juste. Elle prouve une bonne intégration du concept d’insight. Et un certain recul du stagiaire . C’est pas mal.
Mais elle répond à peine à la question, tout en brodant autour. Du coup, elle paraît être un peu verbeuse et trop longue. Il arrive souvent d’ailleurs, qu’après un bon début, on s’enlise dans des circonlocutions embarrassées, qui perdent le jury.
Si vous répondez direct dans le centre, pas besoin d’en rajouter, au risque de vous perdre dans des considérations improbables. 🙂
Comment faire mieux ?
Une réponse concentrée et impactante s’appuiera sur des mots clés, ayant attrait à la réponse. Dans vos révisions, faîtes vous donc des fiches avec des mots clés associés, pour ne pas rater l’essentiel dans vos réponses.
Exemples pour l’insight : prise de conscience, passage entre les phases “Ouverture” et “Solutions” du cycle de coaching, question ou intervention puissante, abréaction, 4 niveaux d’insight, puissance de l’effet coaching, penser out of the box, etc…
Ainsi, vous n’oublierez pas de dire que l’insight est un mot anglais pour prise de conscience, cet “Eureka” des anciens grecs. Que l’insight se produit en deux ou trois temps :
- d’abord une ouverture de la conscience au plan mental,
- puis une redescende de l’énergie au niveau émotionnel, puis corporel.
Qu’un insight profond est souvent suivi d’un silence, tandis que le client connecte des neurones, et aperçoit de nouvelles perspectives, et libère son énergie bloquée vers les solutions…
A quoi voit-on l’intégration d’un savoir ?
Dans un processus de certification coaching, on ne peut voir les acquis pédagogiques qu’à des signes extérieurs tangibles. Des signes objectifs. Dans la première réponse, on voit que la personne a appris, qu’elle a compris, puisqu’elle est claire et juste dans ses propos. Mais dans la seconde version, on voit que la personne va au centre, qu’elle est encore plus affûtée. Comme pour un feed-back, soit il est dans le centre, soit il est à côté, soit il est dans les parages. Mais dans chacun des cas, il ne produira pas le même effet sur le client. Un feed-back dans le centre, celui qu’on appelle chez nous “un feed-back de pleine lune”, va aller au coeur du client et créer des effets très puissants. C’est ça qui fera l’essence de l’effet coaching. La relation n’est là que pour permettre cette précision chirurgicale parfois. C’est une énergie qui doit “fulgurer” ! Et si les mots trahissent la pensée, c’est dommage. Si l’énergie est habillée de mots justes, elle touche à coeur sans entrave, sans parasite. Sinon, le client put tout de même sentir qu’il se passe quelque chose. Mais c’est “à peu près”, cela reste assez confus. Mais, comme le jury, il a d’abord besoin de faire le tri, de décoder, avant de pouvoir se laisser toucher par la résonance. C’est dommage. Cela marche quand même, mais c’est moins pro. Et c’est cela qu’on évalue lors de votre certification de coach.
Réussir votre certification de coach
Une autre fois, on vous parlera des savoir faire ou des savoir être que l’on cherche à évaluer, lors d’une certification en coaching. Notre but est que vous soyez un bon coach et que vous profitiez bien de votre formation. Donc on va vous donner des “tips” pour réussir votre certification coaching.
Bonnes révisions !